TRAFIC D'ARME

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MÉMOIRE DE FLIC, « on n'avait jamais vu ça ». Jamais vu un trafic d'armes international si bien
pensé, si abondant. Et, nécessitant une compétence technique certaine. Dans un atelier bien
équipé, les malfaiteurs fabriquaient les armes à feu mortelles à partir de simples pistolets
d'alarme importés d'Italie. Avant de les écouler dans les cités d'Ile-de-France. La police judiciaire
des Hauts-de-Seine et la brigade de recherche et d'intervention (BRI) viennent d'arrêter les
trois principaux membres de ce commerce qui rapportait gros. Tous ont été mis en examen hier
pour « trafic d'armes international en bande organisée » et « association de malfaiteurs ».
L'enquête
de la PJ 92 a démarré fortuitement il y a un mois. Dans le cadre d'investigations liées à des
vols, les policiers avaient placé des suspects sur écoute. Mi-mai, ils tombent sur un échange
inattendu concernant une transaction d'armes. La police se lance sur la trace de ces trafiquants
dans le cadre d'une information judiciaire aussitôt ouverte. Rapidement, l'instigateur du trafic,
un trentenaire du nord des Hauts-de-Seine, est identifié. Surveillances et filatures permettent
d'établir des relations avec « son bras armé », un homme de 25 ans, faisant littéralement le
commercial dans les cités.
« Son rôle consiste à trouver les acheteurs, prendre les commandes
et assurer les livraisons », précise un proche du dossier. Après plusieurs semaines d'enquête,
la PJ découvre l'homme-clé du business, il a 50 ans et il est installé à Puteaux. C'est lui
qui se chargeait de récupérer la marchandise venue d'Italie. Dès réception, les pistolets d'alarme,
achetés une centaine d'euros, étaient trafiqués, « transformés en calibre 6,35 mm », explique
un policier. Ainsi devenus des armes à feu véritables, petites et discrètes, les pistolets étaient
revendus 500


à 600 pièce à des malfrats de cité, vraisemblablement des dealers
soucieux de « protéger le trafic, en cas d'agression ou pour dissuader » les importuns.
Deux
des suspects
ont été écroués

Samedi, la PJ et la BRI suivent l'instigateur et le commercial
qui filent depuis Puteaux vers Bagneux, dans la cité des Tertres-Cuveron, haut lieu du trafic
de drogue, où ces deux personnes comptent des clients sérieux. En chemin, sur le pont de Puteaux,
les deux hommes sont arrêtés. Neuf armes et leurs munitions sont saisies. Dans la foulée, le
quinquagénaire, qui chapeaute le business, est arrêté chez lui, à Puteaux. En garde à vue, les
suspects n'ont pu que reconnaître l'évidence. Ils écoulaient les armes ainsi trafiquées au rythme
d'une quinzaine par week-end, notamment dans les cités des Hauts-de-Seine, connues pour le trafic
de stupéfiants qui y sévit, à Grigny dans l'Essonne et en Seine-Saint-Denis.
Les malfaiteurs
ont avoué s'être livrés à ce business depuis avril mais, selon les enquêteurs, la petite entreprise
a démarré son activité en février. Reste désormais à identifier précisément les acheteurs et
à remonter la piste des fournisseurs depuis l'Italie. Hier soir, deux des trois suspects ont
été écroués après leur mise en examen. Provoquant la stupeur, le juge des libertés et de la
détention (JLD) a remis le plus impliqué en liberté. Souhaitant l'incarcération du suspect,
le parquet a fait appel.

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