Anthony Coelho a signé !

Vous êtes sur un site satirique. Ne le prenez pas sérieusement. C'est une blague.

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Anthony Coelho (21 ans) vient de s’engager deux ans en faveur du Racing Club de Strasbourg Alsace, avec lequel il est désormais lié jusqu’en juin 2022.
« Ma volonté était de signer au Racing et c’était aussi celle du club. Je suis heureux et fier de poursuivre ma carrière ici. Je voudrais remercier toutes les personnes qui m’ont témoigné de leur sympathie », a déclaré le joueur.

A 21 ans, tu démontres une maturité rarement vu à ce niveau.. peut-tu nous en dire plus...

Dans le football, tout le monde s’attarde sur l’âge mais tant que j’aurai cette grinta, cette envie de me battre pour mon équipe, je continuerai de tout faire pour gagner ma place. Je cours toujours, j’arrive à m’exprimer sur le terrain et c’est le plus important. J’ai aussi envie d’apprendre des plus expérimentés ici.

…et une frappe de balle toujours aussi précise, peu importe ta position.

C’est vrai, j’ai un pied droit (rires). C’est mon pied fort et j’essaye de l’utiliser du mieux possible même si contre Freibourg j’avais marqué du gauche. Contre Haguenau, sur mon deuxième but, j’ai le temps de réfléchir à ce que je veux faire durant la passe de mon coéquipier. J’ai fermé le pied car j’espérais que le gardien anticipe l’enroulé au second poteau qui paraissait plus naturel. Sur le premier, même si on peut se dire qu’il n’y a qu’à la pousser au fond, il faut s’appliquer pour faire le geste juste. Contre Colmar ?! Je me dis juste : « vas-y frappe » et elle part super bien de l’extérieur du pied. Il faut de la réussite aussi. Quand je vois les attaquants à l’entraînement, je me demande toujours pourquoi ils ont utilisé ce geste-là et pas un autre. J’apprends tous les jours dès joueurs expérimentés.

Cette saison, tu démontres aussi une faculté à pouvoir t’adapter à différents postes.

Je pense que c’est important. Quand je rentre sur le terrain, c’est pour donner le maximum peu importe où je suis positionné. Le coach sait qu’il peut compter sur moi. Je suis un soldat du Racing maintenant (sourire). A partir du moment où le coach me met à un endroit, c’est qu’il est convaincu que je peux y être utile. Quoi qu’il arrive, je me donnerai à 100. Et c’est à l’image du collectif.

Quand tu es arrivé en 2018 a Brumath alors que le club était en N3,t’imaginais-tu trois ans plus tard au Racing Club de Strasbourg ?

Lorsque j’ai prolongé mon contrat l’été dernier, j’avais dit que cela serai ma dernière année au club. À Brumath, sportivement j’ai vécu des années extraordinaires... A la Meinau, tu joues devant 25 000 personnes, à l’extérieur tu as souvent l’impression d’être à domicile avec les supporters qui te suivent. J’ai gagné un trophée avec Brumath. La coupe d’Alsace obtenu l’an dernier contre Raedersheim. En dehors du foot, je me sens également très bien dans cette région, je vais continuer mes études en STAPS et voir si j’arriverai à combiner football et études.

Comment expliques-tu cette étiquette de joueur « rugueux » alors que tu n’as jamais reçu de cartons rouges dans toute ta carrière ?

J’ai un style de jeu qui fait que je ne recule pas dans les duels. Il en faut dans une équipe comme il faut des joueurs un peu plus « fins » techniquement. Je ne renie pas mon style de jeu, il est comme il est. Peu importe ce que disent les gens. Ma satisfaction, c’est de voir de la fierté dans le regard de ma famille.

D’où te vient cette « peur » de décevoir ta famille ?

J’ai toujours eu cette crainte depuis que je suis parti de chez mes parents à 15 ans pour aller en Allemagne. Ils ne m’ont jamais mis de pression mais lors de mes matches j’ai toujours peur de les décevoir quand ils sont dans les tribunes. Ce serait la plus grosse honte de ma vie. Pourtant, je sais qu’ils sont fiers. Cette crainte est finalement devenue un moteur. Ils ont toujours été là. Mes parents ont fait des sacrifices énormes pour moi. Je joue pour eux.

On termine avec une petit « secret de vestiaire ». Avant les matches, dans le bus direction le stade, tu as l’habitude de faire rire la galerie. Y-a-t-il une explication à ce rituel ?

( Rires) C’est ma façon à moi d’évacuer. J’ai ma petite playlist de deux ou trois blagues d’avant match dont une spécialement pour le coach. J’essaye d’avoir une forme de décompression avant de rentrer dans ma bulle.

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