Lille:Un Français soupçonnés d'avoir en ca possecion des produits stupéfiant
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En 2014, à Merville, Jérémy P. a 20 ans et vit chez les parents de sa copine mineure. Il n’a plus de travail et touche 600 € de chômage. Malgré tout, il gâte sa petite amie à qui il octroie tous les mois entre 200 à 300 € d’argent de poche. Soins en institut de beauté, achats de cosmétiques et parfums, elle dépense ce qu’elle peut. Un petit train de vie confortable qui cache un trafic local de drogue.
À l’automne 2016, la gendarmerie, qui le suspecte de revendre du cannabis, profite de son audition lors d’une plainte qu’il vient déposer afin de mettre son téléphone sur écoute. ll était venu déclarer le vol de sa PlayStation ainsi qu’un pot de tabac contenant… 30 grammes de cannabis.
Un dispositif de surveillance
Un dispositif de surveillance est mis en place en parallèle. L’enquête fait état de près de 4 000 communications – SMS et appels compris – en l’espace de trois mois. Les conversations font état de transactions, pouvant aller parfois jusqu’à 200 grammes d’herbe en une seule fois. Durant la même période, 2,5 kilos d’herbe seront également acquis par le couple, dont 2 kilos qui seront revendus.
Un jeune homme tente ce lundi à la barre du tribunal de minimiser l’ampleur du trafic pour lequel il est poursuivi. Mohamed A concède un trafic tournant autour de 100 grammes par mois : « J’allais quatre fois par mois à Lille pour 25 grammes à chaque fois », déclare-t-il. Sa copine désormais majeure est confuse dans ses réponses et n’aura de cesse d’apostropher en pleurs son avocat. « Écoutez d’abord ! Vous aurez tout le loisir de questionner votre avocat et de comprendre plus tard », s’agace le procureur, dérangé lors de ses réquisitions.
La jeune fille a été condamnée à quatre mois de prison avec sursis et 500 € d’amende. Mohamed A est condamné à quatre mois ferme sous le régime du bracelet électronique et 1000 € d’amende.
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