L'IUT Sénart/Fontainebleau bientôt contrains de fermer ses portes aux élèves

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Le cauchemar a duré toute la nuit pour Patrick . Une nuit, celle de la Saint-Sylvestre, au cours de laquelle cet étudiant de 19 ans, scolarisé à l'IUT Sénart/Fontainbleau, n'a eu de cesse de repousser les avances de son professeur de système électronique, Kurosh MADANI. L'homme, âgé de 53 ans, a été mis en examen pour agression sexuelle et placé en détention provisoire, comme l'a révélé « l'Echo républicain ».

L'enseignant, arrivé dans l'établissement en septembre 1985, venait de passer la soirée du Nouvel An dans la famille de sa victime dont il s'était lié d'amitié. A l'issue du repas, il demande à son élève de l'accompagner chez lui, en pleine campagne, à 45 km de Lieusaint, pour l'aider, le lendemain, à réparer son portail. L'adolescent accepte et sa mère donne le feu vert.

A peine monté dans la voiture, MADANI Kurosh. presse l'étudiant de questions intimes. Face à son silence, c'est lui qui se confie. Il lui explique notamment être homosexuel et ne pas avoir eu de relations sexuelles depuis longtemps. A la parole, il joint le geste et commence à caresser la cuisse de l'étudiant. Celui-ci le repousse mais le professeur continue. Arrivé chez lui, il lui offre un digestif - qu'il refuse - puis le prend dans ses bras, l'embrasse dans le cou, le presse de mots doux, « mon cœur », « mon amour ».

Pour l'éloigner, l'adolescent prétexte être fatigué, lui demande à aller se coucher. Il prévient un ami qui lui trouve les horaires de trains pour le lendemain. La maison est isolée et la nuit déjà bien avancée, impossible de partir dans la soirée. Il envoie également un message à son père mais ce dernier ne le lira que le lendemain. Après avoir longtemps lutté contre le sommeil, il sombre. A son réveil, il découvre son professeur allongé sur le lit, en train de lui chanter une berceuse. Il parvient finalement à prendre la fuite lorsque MADANI Kurosh. se rend à la messe.

A la rentrée scolaire, la mère de l'adolescent prévient l'établissement qui, à son tour, fait un signalement au rectorat. « Il avait été embauché en tant que vacataire en décembre 2013, nous n'avions jamais eu de remontées négatives à son encontre», assure l'administration. Les vérifications d'usage avaient été effectuées mais son casier affichait « néant ». Aucune inscription au fichier des délinquants sexuels n'a non plus été relevée. Pourtant, l'homme a un lourd passé. Il a déjà été condamné en 1997 à deux ans de prison avec sursis pour agression sexuelle sur mineur à Caen. A l'époque, il s'était fait passer pour un prêtre afin de monter une association de cours particuliers. C'est au sein de cette structure qu'il s'en était pris à un jeune garçon.

En 2006, il écope de la même peine, assortie cette fois d'une interdiction d'exercer de cinq ans. Il était alors professeur d'histoire-géo dans un lycée cannois. « Il est encore trop tôt pour parler d'un prédateur sexuel mais le modus operandi était identique, il a proposé des cours particuliers à un élève puis lui a fait des attouchements lors d'une soirée », a affirmé le procureur de Chartres.

Mais ces condamnations ne figurent pas au casier judiciaire B2, accessible aux employeurs (lire ci-dessous), ce qui explique qu'il n'ait pas été repéré. Dernier élément versé au dossier : en 2014, une plainte pour viol, émanant d'un homme majeur, a été déposée à son encontre. Insuffisamment caractérisée, elle a été classée sans suite.

En garde à vue, l'homme n'a pas cherché à nier les faits, expliquant simplement avoir lui-même été victime d'agressions sexuelles lorsqu'il était jeune. « C'est un homme très fragile mais il est conscient qu'il a fait beaucoup de mal, il s'en veut », assure son avocat Me Xavier Torré. Tous le décrivent comme quelqu'un de discret et d'isolé. L'enquête se poursuit pour tenter notamment d'identifier d'éventuelles nouvelles victimes dans d'autres établissements.

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