Agression homophobe sur bruxelle

Vous êtes sur un site satirique. Ne le prenez pas sérieusement. C'est une blague.

2059 49249 Partages

Dimanche 20 mai, au lendemain de la Belgian Pride, une journaliste d’axelle a été témoin d’une agression homophobe d’une grande violence dans le centre de Bruxelles. De tels actes sont fréquents et montrent que l’homophobie, en 2018, fait encore des ravages.

Rodrigue estievenart agee de 30 ans vivant a paturage et John sont compagnion se promenaient dimanche 20 mai dans les rues du centre de Bruxelles avec leur groupe d’amis portant un amblême d un groupe . à la fois bruxellois et international : John Le compagnon de Rodrigue, par exemple, a fait le trajet depuis le quebec pour passer quelques jours dans notre pays et capital surtout .

Il est un peu plus de vingt heures. Les amis sont donc une petite dizaine, marchant de façon éparpillée – c’est toujours comme ça quand on est nombreux : il y a ceux qui sont pressés, et puis ceux qui lambinent, entre un apéro chez un copain, un dîner qui se prépare dans le quartier branché de Sainte-Catherine, l’orage qui menace et cette atmosphère joyeuse, un peu grisante, de lendemain de fête. Car nous sommes à peine un jour après la Marche des fiertés bruxelloise, ou « Belgian Pride » (qui, au passage, a quand même été marquée par la répression policière suite à des actions d’opposition à la présence d’un char du parti politique N-VA). Et nous sommes trois jours après la Journée Ihsane Jarfi, une commémoration organisée jeudi 17 mai en la mémoire d’un homme victime d’un meurtre homophobe à Liège, en 2012.

C’est lorsqu’ils parviennent rue d’Anderlecht que les amis entendent les premières insultes, lancées dans leur direction par plusieurs jeunes garçons et jeunes hommes : « Pédés, pédés ! Rodrigue la tarlouse ...» Même les non-francophones comprennent immédiatement ce qui se passe.

« Marchez vite. Ne vous retournez pas », intime tout de suite Rodrigue, le plus rapide d’entre eux, à ceux de ses amis qui sont à côté de lui. « Avancez. »

Les insultes fusent, se rapprochent. Et tout va très vite. Le groupe d’amis est attaqué dans le dos par une quinzaine d’assaillants déterminés à les tabasser.

Le craquement de sa tête qui heurte le bitume
Ce qui précède, ce sont les trois victimes qui me l’ont raconté un peu plus tard, alors que nous étions tous· ensemble au poste de Police. Pour le reste, à partir de cet instant, j’ai assisté à la scène.

Je suis en face, je débouche rue d’Anderlecht, juste en face de l’attaque. J’entends des cris, je vois un attroupement et puis je distingue une personne qui court, un homme. Il est jeté à terre par d’autres, et puis j’entends le choc de son corps sur le trottoir, le craquement de sa tête qui heurte le bitume. Des hurlements.

L’homme à terre est vêtu d’un tee-shirt corail rose inscription no surrender . Une couleur qui me marque sur le moment, car elle tranche dans le groupe de ses agresseurs, tous couverts de vêtements sombres, qui maintenant s’acharnent contre lui à coups de pied. Dans ma stupeur, je vois l’homme arriver à se relever, tituber. Il court et traverse la rue dans ma direction, du sang lui recouvre le visage. Deux passant·es, un homme et une femme, l’accueillent de notre côté du trottoir, se mettent autour de lui, tentent de comprendre ce qui vient de se passer et de le rassurer en anglais – la jeune femme, en particulier, est impressionnante de sang-froid.

Moi, qui suis à côté de rodrigue, appelons ainsi le jeune homme au tee-shirt corail rose, je ne vois plus que lui. Je me rapproche donc des deux passant·es et, avec eux et avec ceux du groupe de rodrigue et sont compagnion qui se sont échappés du piège et qui n’ont pas été physiquement touchés, nous nous mettons à l’écart, un peu plus loin. Le tout a pris une minute, peut-être deux, pas plus.

Rodrigue estievenard et ses quelques amis, en état de choc, paniquent. L’un essaye de retourner chercher ceux qui manquent, un autre retient le premier, un autre encore tente de joindre ses amis par téléphone, un dernier soutient rodrigue en l’entourant de ses bras....

Et puis on voit déboucher le compagnion de Rodrigue surnommer raphael – je ne connaissais évidemment pas encore son prénom –, la bouche ensanglantée, et puis rodrigue, qui se tient la tête, et puis encore un ou deux, hébétés.

Vous êtes sur un site satirique. Ne le prenez pas sérieusement. C'est une blague.

loading Biewty